Chirurgie esthétique : vers la fin des implants mammaires ?

Publié le : 31 mars 20214 mins de lecture

L’augmentation mammaire figure parmi le top 3 des interventions les plus prisées dans le cadre de la chirurgie esthétique. Malheureusement, une diminution de l’effectif des femmes qui font recours à cette pratique est enregistrée. La popularité des implants mammaires devient moins importante. 

Une interdiction des prothèses en silicone

La chirurgie mammaire a connu une mauvaise publicité en 2010 avec le taux élevé de la défaillance des implants mammaires en gel de silicone Poly Implant Prothèse (PIP). Rien qu’en France, plus de 15 000 femmes se sont fait retirer leurs implants. Pour 7 000 cas en moyenne, la rupture de l’implant a causé un désagrément considérable. L’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (Afssaps) a même fini par surprendre l’utilisation du PIP suite à la découverte d’un élément dangereux dans le gel de la silicone. Depuis plus d’une dizaine d’années, le désintérêt pour les implants mammaires est devenu un sujet d’actualité. Des milliers de femmes deviennent réticentes à l’idée d’implanter une prothèse dans ses poitrines. 

Un taux de complications considérable

La chirurgie mammaire n’est pas toujours une réussite. Selon l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), 0,2 % des porteuses d’implants mammaires sont victimes de cancer du sein. Pires encore, près de 7 500 femmes ont porté plainte sur le sujet du PIP. Pas mal de femmes ont été victimes de complications locales comme l’infection ou la fuite du gel de la silicone. Certaines vivent même avec des douleurs aiguës et une sensation d’inconfort.

Pour limiter le désintérêt pour les implants mammaires, la plupart des chirurgiens proposent une garantie de longue durée pour toutes les patientes. Le cout de l’augmentation mammaire couvre à la fois l’opération et tous les suivis médicaux de la patiente. Il est bon de savoir que la chirurgie mammaire n’est pas uniquement exécutée pour l’augmentation mammaire. Elle peut également être pratiquée pour la reconstruction de la poitrine après un cancer ou d’autres maladies ayant entraîné l’ablation des seins. 

Le lipofilling, l’alternative à l’implant mammaire

Malgré le désintérêt pour les implants mammaires qui se remarque peu à peu, les prestations ne cessent d’évoluer. Les chercheurs continuent de proposer des offres intéressantes pour essayer de diminuer les effets indésirables de l’intervention. 

Pour les femmes qui ne veulent pas une opération, il existe désormais le lipofilling. Cette intervention améliore le volume des seins à partir du traitement des cellules souches de la patiente même. Le professionnel prélève de la graisse dans une partie du corps pour ensuite l’introduire à la région thoraco-mammaire.

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